Angkor Vat sous la pluie
Nous ne pouvions finir cette première journée au cœur d’Angkor sans visiter celui qui anime les passions, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et considéré par certains comme la 8e merveille du monde : Angkor Vat, le plus grand temple de l’ancien empire Khmer.
Nous apercevons l’entrée du temple au loin…
En tant que blogueuse qui se respecte, taper la pose s’impose :
L’accès au temple se fait via un pont flottant, le pont original étant en restauration.
On croise pas mal de singes aux abords du temple, qui profitent des visiteurs pour se nourrir.
Nous traversons la galerie pour rejoindre l’intérieur du complexe.
Et enfin, au loin, nous apercevons le fameux sanctuaire et ses 5 tours…
Je voulais de base observer le coucher de soleil sur l’un des plus célèbres temples du monde, hélas, la météo n’est pas de notre côté puisqu’il se met à pleuvoir des cordes. Après une petite bière, il faut se faire une raison : la pluie ne cessera pas, c’est donc avec un sachet plastique autour de mon appareil photo que je capturerai le temple et ses alentours.
L’ambiance pluvieuse n’est, cependant, pas pour me déplaire : c’est une véritable danse de parapluies colorés qui s’effectue…
À la base hindou et dédié à Vishnou, le temple, toujours lieu de culte, est désormais bouddhiste. Aux abords de la cour intérieure, des moines sont présents pour exécuter des rituels.
Une femme n’est pas censée adresser la parole à un moine ; mon compagnon l’aborde donc pour demander un rituel, puis lui demande si je peux, moi aussi, y avoir droit. Même si c’est touristique, ça n’en reste pas moins un moment spirituel tout simplement magique et inexplicable, je rêvais depuis tellement longtemps de visiter Angkor que tout me semble être irréel…
Nous continuons notre visite des alentours, étant probablement les seuls à apprécier la pluie sans protection.
Nous sommes à l’arrière du temple, complètement à l’opposé de l’entrée, lorsque l’heure de fermeture a sonné et qu’une garde nous somme de nous diriger vers la sortie. Le mauvais temps a au moins un avantage : les lieux sont complètement déserts et je peux savourer à grande bouffée l’instant dans le calme. Juste moi, lui, les chants de la nature et des siècles d’histoire sous nos yeux. C’est pour ce genre d’instant de plénitude profonde que je veux voyager, que j’aime voyager.
Pour le couché de soleil, c’est un peu raté, mais finalement, l’ambiance n’était pas pour me déplaire. Qu’à cela ne tienne, nous reviendrons un autre jour pour le lever de soleil 🙂
La suite au prochain article !
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