
Japon – Osaka : Aquarium
Jour 9. Notre dernier sur Osaka. Comme la météo prévoyait un temps pluvieux, nous avions planifié une sortie à l’Aquarium, le plus grand du monde, un incontournable d’Osaka !
On commence par aller chercher le petit déj’. Bien que le Japon soit pays d’ordre et de propreté, là-bas aussi, les coins bordéliques, ça existe :
Au conbini, je craque sur cette gourmandise en forme de petit poussin. Ce n’est pas seulement mignon, c’est également super bon et ça fond dans la bouche !
On achète nos tickets pour l’Aquarium à l’accueil de l’auberge (qui propose un pass entrée + ticket métro 1 jour à prix avantageux) et on se met en route. Une fois arrivés sur place, la foule est au rendez-vous…
Une longue queue de gens attendant d’acheter leur ticket est formée. Par chance, avec un ticket, l’attente est nulle et nous rentrons immédiatement. J’apprécie la logique des japonais face à cette pancarte, ils ont tout compris à la vie (l’abus de selfie stick peut nuire à votre santé !) :
Je ne sais pas comment résumer cette visite de l’Aquarium. Je n’ai pas pris beaucoup de photos, d’une part parce qu’il y a énormément de monde (on est en plein Golden Week, c’était une très mauvaise idée !), d’autre part, les vitres déforment les animaux et il fait trop sombre pour que je puisse prendre des photos correctes.
L’Aquarium est certes le plus grand du monde, mais on tourne autour d’un même bassin sur plusieurs étages, avec d’autres bassins sur les côtés. Et on les trouve un peu mornes et tristes ! Pas de décoration, rien du tout, juste du bleu et diverses espèces de poissons – dont des raies – qui tournent en rond.
On avance comme on peut dans la foule qui se fait plus espacée au fil de la visite, et on arrive enfin à l’endroit que j’attendais : celui des méduses ! Je les trouve si belles et captivantes, je pourrais les observer bouger des heures durant. C’est relaxant, je leur trouve un petit côté onirique séduisant…
Elles se ressemblent et sont à la fois toutes différentes, tantôt plus tentaculaire, tantôt plus lumineuse…
J’aime les longs filets flottants qu’elles laissent en se promenant !
J’aime beaucoup celle-ci qui ressemble à un petit champignon. À croquer !
J’adorerais avoir un bocal à méduses chez moi pour me détendre.
On continue la visite, les blocs lumineux en forme de plaques de glace sont très jolis !
Certains animaux ont l’air « faux » dans leur petit bassin… Ils sont pourtant bien vivants.
On arrive tout doucement à la fin de la visite…
Un bassin peu profond est mis à disposition des visiteurs pour qu’ils puissent « toucher » les poissons. Pas sûre que ces derniers soient très heureux de la vie qu’ils mènent là, à l’étroit ! On termine par la dernière pièce, où l’on rencontre entre autre un paresseux :
Eeet… C’est déjà fini. On a comme un arrière goût de trop peu, certes l’Aquarium n’est pas petit et les espèces sont nombreuses (poissons divers, dauphins, loutres, otaries, …), mais ça manque de décoration, de mise en scène, d’un petit je-ne-sais-quoi. Franchement pas ce à quoi on s’attendait. On ressort faire quelques emplettes au centre commercial juste à côté, et on s’arrête au Game Center du coin. On a beau en avoir fait plusieurs, on ne se lasse jamais de la décoration assez kitsch des machines !
On retourne flâner du côté d’Amerika Mura (où j’aurai cherché en vain à retrouver un magasin), et une fois la nuit tombée, on repart prendre le métro.
Dernière visite au programme : l’Umeda Sky Building, cette tour dont on dit la vue si belle. Vu du dessous, elle a un petit côté « extra-terrestre ».
On attend sagement notre tour pour monter au 40e étage… Et enfin, la vue à 360° sur Osaka de nuit s’offre à nous !
Mon matériel n’est pas assez bon que pour prendre des photos de nuits correctes, d’autant que je n’ai pas de trépied. Je préfère donc jouer avec un long temps de pause et bouger l’appareil dans un sens puis un autre…
Au final, le Japon, c’est un peu ça. Des immenses métropoles où tout va à cent à l’heure et où l’on est sans cesse bombardés d’informations visuelles et même sonores, jusqu’à parfois en avoir un peu le tournis.
Celle qui suit est ma préférée de toute… Et il me semble que c’est Vincent qui l’a prise (il a voulu faire des tests comme moi sur mon appareil, il faudra que je songe à lui offrir un boîtier) !
Le vent se lève (« il est temps de vivre »), nous commençons à attraper froid et décidons de repartir rapidement à pieds vers l’auberge avant que l’orage ne nous tombe dessus, le ciel se montrant de plus en plus menaçant.

