Kyoto – Fushimi Inari
Je ne pouvais pas retourner au Japon sans passer par Kyoto. C’est le 25 décembre que j’embarque dans le shinkansen, pour arriver dans l’ancienne capitale sous un grand soleil.
Il fait beau, mon auberge n’est qu’à 30 minutes de marche du Fushimi Inari, je décide d’emprunter les pas de mon précédent voyage en retournant longer le cours d’eau.
J’aime toujours autant Kyoto, avec son paysage vallonné et son calme à des lieues de la folie Tokyoïte ! Tout est si paisible ici…
Après une bonne petite marche, me voici de retour au Fushimi Inari. La dernière fois, l’exaspération face aux touristes nous avaient fait bifurquer vers une adorable forêt de bambou (lire mon précédent article), cette fois-ci, je suis bien déterminée à atteindre le sommet du mont et me lance sous les rangées de Torii. Bien sûr, il y a toujours autant de touristes qui se prennent en selfie tous les 3m, mais je suis armée de bien plus de patience 🙂
Il fait plus beau que la dernière fois et le soleil fait danser le reflet des arbres sur le bois. Les grandes allées s’interrompent parfois pour laisser le choix entre plusieurs chemins.
Les Torii se succèdent encore et encore, jusqu’à ce que je débouche sur une intersection donnant une vue magnifique sur la ville…
Les couleurs de l’automne ont terni mais s’allient parfaitement au rouge du bois, j’adore cette ambiance qui teinte mon parcours !
Quand enfin j’arrive au sommet, je découvre un temple au final similaire à ceux des précédents paliers. J’y glisse quelques pièces, continue ma route en vue de redescendre pour un autre chemin, puis me ravise rapidement : le soleil décline et je lui tourne le dos, ce serait dommage de rater son coucher sur Kyoto…
Me revoici à la même intersection que plus tôt, face cette fois à un ciel teinté d’orange. C’est ici que les touristes s’attroupent pour apprécier les derniers rayons.
Et je reprends ma route en choisissant d’autres chemins que celui de la montée, passant devant boutiques et temples désormais fermés pour la plupart.
J’avais vu des pancartes interdisant de nourrir les chats et ne comprenais pas, jusqu’à ce que j’entende un « Meow ! » dans les bois… Il y a donc bien quelques matous qui peuplent le temple et ses environs, je me sens soudainement triste de les avoir ratés durant la journée 😀
Au pied du temple, des petites échoppes ambulantes proposent divers mets à emporter. Je m’arrête pour une brochette de poulet pané avant de reprendre le train jusqu’à la gare.
Fait rigolo, à la gare de Kyoto, on peut trouver des gaufres belges 🙂
Dans le hall central se dresse devant moi un immense sapin… J’en avais presque oublié que c’est Noël ! C’est tellement beau d’être au Japon pour les fêtes ♥
Je cherche après un restaurant dans les rues me menant à mon auberge, sans parvenir à me décider.
Réflexion faite, manger seule, c’est pas très rigolo et je n’ai quand même pas très faim, donc je passe au konbini m’acheter des sucreries et de la bière à déguster dans la chambre de mon auberge tout en jouant à Pokémon Lune (soit ce que j’aurais très probablement fait si j’étais restée en Belgique). Joyeux Noël à moi 🙂
Au final j’ai offert la bière blanche (une bière « à la belge ») à mon père, j’ai dégusté entièrement la Suntory à la fraise qui contre toute attente est vraiment super hyper bonne, et j’ai déversé dans l’évier la Calpis à la fraise qui elle par contre est bien chimique bien dégueulasse. Du coup, si tu es une gonzesse et que tu aimes les bières fruitées avec un très faible pourcentage d’alcool, je te conseille franchement la Suntory fraise, je regrette presque de ne pas en avoir ramené dans ma valise !
Quelques photos supplémentaires du Fushimi Inari Taisha :