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Japon – Kyoto : Inari Shrine

Jour 3. Nous quittons déjà Tokyo pour rejoindre Kyoto, prenant par la même occasion le 1e Shinkansen de notre voyage ! Kyoto - Inari Temple

Nous passons le trajet à contempler, rêveurs, les paysages qui défilent sous nos yeux à toute vitesse, jusqu’à tomber dans le sommeil, bercés par le train. Arrivés à la gare, c’est à pieds que nous nous rendons à l’auberge de jeunesse, située non-loin.

Pour notre séjour sur Kyoto, nous avions choisi de séjourner dans une J-Hoppers en sélectionnant la chambre double de style japonais, pour environ 25€ la nuit par personne. Autant dire que nous n’avons pas été déçus – même si nous avons du difficilement grimper nos valises jusqu’au 4e étage (notre chambre était située au 5e étage, mais à la japonais, qui considère toujours le rez-de-chaussée comme le 1e étage). C’est un ami qui nous avait conseillé cette chaîne d’auberges de jeunesse, et je la recommande à mon tour, c’est propre, bien situé et la chambre était vraiment top !

Kyoto

Une fois posés, on regarde la localisation des lieux à visiter et on se met doucement en route, découvrant le quartier, appréciant chaque ruelle, chaque détail qui croise notre chemin.

Kyoto

Nous nous arrêtons le long de l’eau pour déguster ce que nous avions acheté au conbini (ces fameux convenience stores ouverts 24h/24, très pratiques pour s’acheter à manger). Je me souvenais que la bouffe de conbini était bonne et peu chère, et ça n’a pas changé ! Pour à peine quelques euros, on a de très bons plats préparés, traditionnels ou plus occidentaux. Des baguettes et une serviette sont toujours fournis avec, et il est même possible de faire chauffer son plat sur place.

Vincent a pris des Gyoza et un plat d’algue, quant à moi, n’ayant pas très faim, je me contente de biscuits…

Kyoto

Nous continuons notre route, découvrant le quartier qui ne semble pas très touristique et s’apparente plus à une zone industrielle, passant devant quelques centres de tris des déchets et autres.

Kyoto

Nous faisons une première tentative de visite de temple, mais il est 16h et nous trouvons portes closes. Nous nous remettons donc en route à la recherche du Fushimi Inari-taisha, le fameux temple aux multiples toori rouges qui se succèdent le long de la montagne ! On s’étonne un peu du calme des ruelles alentours…

Kyoto

On passe même devant l’atelier d’un homme en train de construire une maquette. Il nous laisse aimablement l’observer à travers sa porte entre-ouverte et le photographier…

Kyoto

Enfin, nous finissons par trouver le fameux temple, rejoignant ce dernier par le côté ! Nous avons vite compris le pourquoi du calme des rues alentours : nous sommes tout simplement passé par le chemin non-touristique, une allée remplie de petits commerces à souvenirs se dressant devant le temple avec la station de métro au bout de cette dernière.

Kyoto - Inari Temple

Kyoto - Inari Temple

Kyoto - Inari Temple

Au Japon, ils sont très friands de vœux et on en trouve sur divers supports ! Je suis également toujours impressionnée par les milliers de grues en origami qui s’étalent par endroit dans la plupart des temples…

Kyoto - Inari Temple

On monte un peu et enfin, on découvre le chemin en toori, c’est effectivement assez impressionnant de se retrouver dans ce long tunnel rouge…

Kyoto - Inari Temple

Le seul bémol de ce genre d’endroit ? Le nombre de touristes qui tiennent absolument à se prendre partout en photo avec leur perche à selfie ridicule ! Rapidement, on est gavé et on décide de sortir des sentiers battus. Idée judicieuse : voilà que nous nous retrouvons dans une immense forêt de bambou magnifique… L’espace d’un instant, le temps se fige, il n’y a plus que le bruissement des feuilles bercées par le vent, on se croirait dans un lieu mystique, comme si on avait subitement plongé dans un film de Miyazaki. On savoure cette absence de gens et cette sérénité environnante.

Kyoto - Inari Temple

Kyoto - Inari Temple

Au terme de notre traversée, on débouche sur un nouveau sanctuaire. Il n’y a personne, juste le bruit de l’eau et le chant des oiseaux, on en vient presque à se demander si l’on a le droit d’être là tant ce calme semble irréel…

Kyoto - Inari Temple

Kyoto - Inari Temple

J’ai oublié de préciser qu’Inari est un dieu à l’apparence de renard. On trouve donc énormément de statues à l’effigie de renards un peu partout.

Kyoto - Inari Temple

On finit par sortir de la forêt et déboucher sur une ruelle, laissant le sanctuaire derrière nous.

Kyoto - Inari Temple

L’obligatoire photo de plaque d’égout !

Kyoto - Inari Temple

La forêt semble se poursuivre sur le côté, nous décidons donc de continuer notre exploration, un autre sanctuaire étant indiqué. Nous croisons en chemin des hommes affairés à prendre soin de la forêt, et vraisemblablement, planter de nouveaux bambous.

Kyoto - Inari Temple

À nouveau, nous débouchons sur un lieu vide de touristes, dont nous prenons quelques photos avant de repartir.

Kyoto - Inari Temple

Nous aimerions continuer à explorer, mais le jour décline de plus en plus et je crains que l’on finisse par se perdre… On tente de trouver un chemin alternatif, mais sans assurance de pouvoir retomber sur la ville et retrouver notre route, nous préférons, à contre-coeur, revenir sur nos pas.

Kyoto - Inari Temple

Du coup, nous n’aurons même pas vu l’entièreté de la promenade le long de la montagne sous les torii, mais ce sera pour une prochaine fois !

Kyoto - Inari Temple

Fatigués d’avoir marché toute la journée, nous reprenons le métro vers la gare de Kyoto. Nous passons par hasard par le centre commercial lié à celle-ci, et décidons de nous arrêter pour déguster un repas délicieux (un des plus coûteux de notre voyage, mais ça ne revient jamais qu’à environ 30€ par personne) : bœuf, poissons et légumes à faire cuire nous-même sur une plaque chauffante en pierre de lave du Mont Fuji. Je ne savais même pas que ça existait, mais c’était délicieux, le bœuf est probablement le meilleur que l’on ait mangé, tendre comme jamais et fondant dans la bouche. Pas de photo du repas hélas, mais rien qu’au souvenir, mes papilles gustatives en palpitent encore ! Clairement quelque chose à essayer !

En sortant du restaurant, toujours dans la galerie commerciale, Vincent est intrigué par une inscription dans un bar :

Kyoto - Inari Temple

C’est décidé, nous nous arrêtons pour savourer un cocktail, amusés par la carte qui propose quelques bières belges.

Kyoto - Inari Temple

À savoir qu’en général, les japonais connaissent la Belgique pour une de ces trois choses : le chocolat, les gaufres, ou la bière ! (On a quand même croisé un japonais à Narqui, lui, connaissait la Belgique pour le Manneken Pis et a tenté de nous le faire comprendre en… Plaçant son doigt au niveau de son entre-jambe pour imiter le zizi de notre célèbre statue. Fou rire assuré.)

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