Parc d'Ueno -

C’est mon dernier jour. Hésitante quant à l’idée de visiter le Comiket, j’abandonne vite : passer ma dernière journée dans des files, entourée de monde, ça ne me semble pas approprié.

Je choisis de me laisser porter jusqu’au parc d’Ueno, situé non loin de mon auberge. Je veux errer au hasard une dernière fois, marcher au gré de mes intuitions, suivre mes envies telles qu’elles se présentent à moi. Je me mets donc en route, parcourant hasardeusement les ruelles du quartier…

Le parc est magnifique. Si vous voulez voir le paradoxe japonais en un lieu, c’est bien ici : quoi de plus incongru que cette vaste étendue d’eau, les rires des mouettes et le souffle du vent bordant des temples traditionnels, le tout perdu au milieu des gratte-ciels ? La ville nous entoure et pourtant ici, c’est le calme de la nature qui m’enivre.

Je me promène au hasard vers les temples, souriant en songeant au jeu qui a été inspiré par ce symbole que l’on croise souvent… 😉

Visiblement, Pokemon Go n’est pas le bienvenu ici ^^

Je fais une petite halte pour déguster de délicieux Takoyakis, préparés tant bien que mal sous une petite tente qui manque de s’envoler à chaque violente bourrasque de vent. Et pour digérer, rien de tel qu’une bonne banane chocolatée 🙂

Je me promène parmi les temples, sans rien chercher de particulier si ce n’est laisser le Japon remplir mes yeux de mille paillettes par sa beauté éblouissante, découvrant qu’ici aussi, Inari est à l’honneur.

Je finis par quitter le parc en quête du « Book Off » du coin puis je reprends le métro vers Tokyo pour visiter l’allée Yaesu dont je parle dans cet article.