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Japon – Tokyo : Yanaka

Comment résumer 3 semaines de folie ? Difficile. Le temps est passé en un clin d’œil, nous avons fait tellement de choses et à la fois, nous avons comme un arrière-goût de trop peu. Il reste tant à voir, à explorer, à découvrir ! Je vais tenter de tout raconter jour par jour, ville par ville, petit à petit.

Commençons par le commencement. 25 avril, nous démarrons (trop) tôt pour nous rendre à l’aéroport. C’est encore dans un demi-coma que l’on embarque direction  Istanbul.

Pour les détails pratiques, nous avions choisi de partir avec Turkish Airlines, qui était l’une des compagnies aériennes les moins chères : moins de 600€ l’aller-retour par personne, avec une escale en Turquie. Rien à redire sur la compagnie en elle-même : l’avion est propre, le service est correct et la nourriture est étonnamment bonne (j’avais gardé un amer souvenir de mes voyages d’enfance et d’adolescence où la bouffe d’avion m’a toujours semblée fade et sans goût), agréablement surprise donc sur ce dernier point ! Par contre, le gros bémol, c’est bien cette escale à Istanbul… L’aéroport en lui-même est une vaste blague. Arrivés devant les panneaux, on se croirait dans une gare SNCB : retards annoncés sur de nombreux vols.

Istanbul

C’est le désordre le plus complet, notre vol affiche 30 minutes de délai, nous attendons longtemps avant d’enfin connaître notre Gate, puis voyant que les choses ne semblent pas bouger, on finit par aller revérifier le panneau… Ah tiens, la Gate a changé comme par magie et aucune annonce n’a été passée. Un peu de négligence de notre part et on aurait pu rater notre vol.

On embarque enfin, pour encore attendre pas mal de temps dans l’avion : on a même eu le temps de regarder un film entier avant de décoller ! Au total, c’est 3h de retard que nous accusons, avec plusieurs avions qui font la file sur la piste pour pouvoir décoller chacun à leur tour. Mais cela nous importe peu, nous sommes en route pour le Japon et c’est là le principal. La route, en revanche, est encore longue…

Dans l'avion...

Une bonne douzaine d’heures de vol plus tard pendant lesquelles nous avons bien dormi, le Japon est enfin là !

Dans l'avion...

On récupère nos bagages, on va chercher notre Japan Rail Pass (le fameux pass magique pour voyager sur toutes les lignes JR qui permet d’économiser de jolies sommes d’argent en cas de longs voyages en shinkansen, indispensable à tout touriste qui compte bouger !) et on embarque dans le Narita Express direction Tokyô puis Nippori, notre premier quartier.

Sur le quai, on se prend tout de même notre première boisson dans un « jidohanbaiki » (自動販売機, « distributeur automatique », allez savoir pourquoi c’est un des rares mots japonais que j’avais retenu :’)). Il y en a à peu près partout à tous les coins de rue, et on trouve rarement 2x les mêmes produits tant le choix est varié. J’opte pour une boisson gazeuse fraise-groseille, très très bonne ♥

Jidohanbaiki

Notre premier hôtel, réservé en dernière minute, est un « Live Max ». Une très petite chambre classique, un lit deux personnes minuscule, un mini coin cuisine et une salle de bain étroite à la japonaise, on s’en sort pour moins de 25€ par personne par nuit. Nos affaires déposées, on part à la découverte du quartier !

Première chose que je photographie : la plaque d’égout de la ville que je trouve classe. En fait, chaque ville a sa propre plaque qui lui est adaptée, j’en ai fait la collection durant tout le voyage (photo captivante du jour bonjour) !

Tokyo

On est en fait bien situés sans le savoir : on découvre Yanaka, une ruelle commerciale à l’ancienne où se succèdent diverses petites échoppes traditionnelles. Il y a des petits dessins de chats partout, je tombe directement amoureuse. Premier réflexe : se prendre une bière au fût et s’asseoir sur un casier pour la déguster ! On flâne selon notre bon vouloir, et on se sent étonnamment bien. Le temps est parfait, ensoleillé et chaud avec un petit souffle de vent, on ne se sent pas dépaysé le moins du monde ni accablé par le décalage horaire… On a l’impression d’être à notre place, d’être là où nous aurions toujours du être, tout nous semble familier et déjà acquis, c’est une sensation assez étrange mais que l’on savoure à satiété.

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Yanaka

Après avoir fait le tour, on repasse à l’hôtel puis on part prendre la Yamanote (la ligne de métro qui fait le tour de Tokyo) pour changer de quartier. Vincent s’imaginait déjà que les tags n’existent pas au Japon, il est vite détrompé ! (Même si de fait, on n’en croise que très rarement. Aucun sur les trains ou dans les gares contrairement à chez nous…)

Tags

Bien vite, on s’arrête : voilà que l’on croise notre premier Game Center. Obligatoire donc de passer y faire un tour. On en croisera de très nombreux tout au long de notre voyage puisqu’il y en a à peu près partout, mais quand c’est la première fois, on savoure toujours et Vincent se lance dans une petite partie tandis que je fais le tour des lieux.

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Puyo Puyo ♥

Quand on ressort, la nuit est déjà tombée : les horaires sont assez particuliers au Japon, le soleil se lève très très tôt (vers 4h45) mais se couche donc très tôt aussi. À 18h30, il fait déjà noir ! Et comme les japonais n’aiment pas trop le soleil et s’en protègent, j’imagine que ce rythme de vie doit leur convenir à merveille, d’autant qu’ils semblent préférer la vie nocturne pour évacuer après le travail en allant au restaurant, au karaoké, au maid café ou autre.

On continue à se hasarder dans les rues et on s’arrête dans un magasin de produits dérivés issus de licences étrangères. Les prix sont de suite moins attirants que pour tout ce qui est japonais…

Après avoir mangé un bout, on reprend donc le métro pour rentrer se reposer, s’endormant à moitié dedans – mais nous ne sommes pas les seuls ! おやすみ~

Oyasumi

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